Après deux ans de classe préparatoire à Lyon et un concours difficile, Samuel est venu commencer ses études d’ingénieur à Saint Etienne, sur le campus Télécom – un choix logique pour ce jeune de la région, passionné d’informatique. Si c’est par curiosité qu’il se lance dans l’expérience de la robotique – « j’y connaissais rien en robotique » - celle-ci fait maintenant partie intégrante du projet professionnel qu’il est en train de faire mûrir.
En plus de ses études d’ingénieur, Samuel est également très engagé dans l’associatif : il est le président de l’association « Projet Tech’ » qui est l’association de robotique du campus Télécom, et est aussi membre de « Together for Earth ». Cette association est née grâce à un mouvement étudiant pour la planète et il a décidé d’en créer une branche sur son propre campus. Si aujourd’hui ce n’est qu’un petit club, Samuel va « tenter de le pérenniser ». C’est avec beaucoup de conviction et d’énergie qu’il parle de son engagement pour un monde futur plus propre et plus conscient. Avec son association, il tente de « donner les moyens à ceux qui le veulent de faire changer les choses » et aujourd’hui, il met en place de nombreuses actions – particulièrement sur Saint-Etienne – afin de sensibiliser le public aux problématiques environnementales.
"Plus j’en fais et moins j’ai envie d’avoir du temps libre."
Sur son temps libre, le jeune homme pratique une activité pour le moins originale puisqu’il est pompier volontaire depuis de nombreuses années au sein d’une caserne en Haute-Loire. L’aventure commence à la fin de ces années de collège où il devient jeune sapeur-pompier et dès la Terminale il réalise ses premières gardes et missions. Depuis, il y passe de nombreux week-end et une partie des vacances scolaires. « J’apprends toujours des choses et je sais que s’il se passe un truc, je suis prêt. » Cette activité lui a permis de développer sa confiance en lui et d’assouvir son besoin d’aider les autres. Aujourd’hui, il participe également à la formation des jeunes sapeur-pompiers de sa caserne, un bon moyen de tester ses capacités d’enseignement.
A seulement 20 ans, Samuel a une vie bien remplie ! « Ce sont des choses qui me tiennent à cœur, plus j’en fais et moins j’ai envie d’avoir du temps libre. » et c’est dans cette optique qu’il compte poursuivre. Il tente d’utiliser son temps libre pour faire quelque chose de bien, considérant que tout cela l’aide à se développer et lui apporte tout un tas de compétences. Si Samuel n’a pas encore écrit la suite de son histoire, il est persuadé que ses engagements resteront les mêmes. Curieux et humble, il envisage de se concentrer sur les associations et ses nombreux engagements pour essayer, à son échelle, d’intéresser un maximum de personnes à ces causes. Il croit en la jeunesse, tente de partager son expérience et « reste dans l’optique que ce [qu’il] fait, tout le monde peut le faire ». Son mot d’ordre : lorsque l’on a des idées, « il ne faut pas hésiter à s’engager ! ».
Propos recueillis par Chloé Blanchon, étudiante en Master 2 Sociologie à l'UJM.
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