Étudiant en master Gestion de l’environnement à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, le futur de Nicolas semble se dessiner au plus proche de la nature !
C’est en 2014 que tout commence : après un semestre en licence d’anthropologie dans laquelle il ne se plait pas, Nicolas décide de partir en Nouvelle-Zélande, seul, pour plusieurs mois. Il y découvre un mode de vie en totale connexion avec la nature qui lui ouvre les yeux ! De retour en France, il décide de reprendre ses études, après quelques mois de travail dans un site horticole, et s’inscrit en licence d’histoire. De là, il découvre la géographie et c’est une révélation ! Inspiré par les aspects environnementaux qui s’y rattachent, il décide de démarrer un service civique pour le Parc National des Ecrins durant 6 mois. « Une expérience géniale » de garde moniteur, avec pour objectif la sensibilisation du grand public aux enjeux environnementaux d’un parc national. Une fois le service civique terminé, Nicolas termine sa licence de géographie avant de postuler pour un master professionnalisant sur l’environnement, parcours PGAE (Prévention et Gestion des Altérations Environnementales).
« Sans jeunesse, il n’y a pas de changement. »
Si l’écologie fait partie intégrante de ses futurs projets, il admet que ce n’est pas toujours facile de lier ses engagements vis-à-vis de l’environnement avec sa vie d’étudiant : « le monde matériel est très souvent en train de nous rattraper » mais il tente, à son échelle, de porter son énergie sur la protection environnementale.
Dans un futur proche, Nicolas envisage de quitter la France pour l’Australie, notamment pour apprendre leur manière de faire en matière d’écologie. Il parle de ce voyage avec enthousiasme, impatient de découvrir les dernières innovations sur la permaculture ! Il pourra ensuite les ramener en France, et a pour ambition de créer un endroit dédié à ses techniques. Avec sa petite-amie Jeanne Leques, elle aussi étudiante en master Gestion de l'environnement à l'UJM, Nicolas nourrit un souhait commun : lier la permaculture à la gastronomie, ainsi qu’à l’aromathérapie, et tout cela de la manière la plus éthique possible. Nicolas espère pouvoir participer, à travers ce projet, à « éveiller les sens et relocaliser » l’intérêt des individus pour les produits locaux, « remettre un lien entre ce qu’on mange et ce qu’on est ». Il souhaite travailler en collaboration avec des structures locales, pour « essayer d’améliorer les choses ». Il n’oublie pas non plus la dimension éducative : permettre aux jeunes et aux moins jeunes de comprendre le processus entre l’origine des produits jusqu’à leur assiette, car « le plus grand pouvoir que nous ayons, c’est l’éducation ! ».
Malgré les moments de doutes, et les interrogations sur la suite, Nicolas reste optimiste : une prise de conscience est en marche, particulièrement chez les jeunes, concernant l'environnement. « Sans jeunesse, il n’y a pas de changement » et Nicolas semble précisément faire partie de cette jeunesse qui amorce un avenir plus sensible aux problèmes environnementaux.
Propos recueillis par Chloé Blanchon, étudiante en Master 2 Sociologie à l'UJM.
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