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Kévin Crespy, un étudiant désireux d'apprendre


Quand il était jeune, Kévin se posait déjà de nombreuses questions sur son monde, sur la société qui est la sienne. C’est donc tout naturellement, après un bac STI2D, qu’il se dirige vers les sciences humaines – un moyen pour de lui « s’émanciper socialement et humainement ». Il choisit la sociologie et y découvre un véritable centre d’intérêt, celui de l’enquête. Ses études lui permettent de modifier ses propres perceptions du monde, il apprend à poser les bonnes questions, « à prendre du recul sur [son] propre monde ». Selon lui, la sociologie va même plus loin, elle pourrait « changer le monde » ; même s’il a conscience que ce n’est pas si simple.

Malgré un bac +5 en poche, Kévin ne se voit pas faire de la sociologie un métier. Autodidacte, passionné de musique et de littérature, il envisage aujourd’hui de revenir à des travaux plus manuels, de se rapprocher de la nature - un changement de cap radical pour ce jeune homme de 23 ans.


"À ma petite échelle, je veux participer à changer le monde"

En parallèle de ses études, Kévin a beaucoup travaillé, particulièrement au service des autres. Après quelques petits boulots, il s’engage pour un service civique en 2016 et devient chargé de projet dans le Centre de Documentation et d’Information d’un collège de Saint-Etienne. L’objectif : mettre en place des projets pédagogiques et culturels avec les collégiens (expositions, création d’une web radio). Tout cela participe à casser les méthodes traditionnelles d’enseignements, il y voit un moyen de mettre en avant les compétences alternatives des élèves. Cette forme d’éducation populaire est un « moyen d’acquérir du savoir autrement » et une voie pour démocratiser le savoir – manière d’apprendre qui lui tient beaucoup à cœur.


Défenseur de l’éducation populaire, Kévin s’engage également dans l’associatif. Membre de « Radio Campus Saint-Etienne » - média radiophonique stéphanois – il tente de créer un média alternatif qui permettra le partage des savoirs, la formation à d’autres compétences, la mise en commun de connaissances qui ne sont pas nécessairement apprises à l’école. Il y a différentes manières d’apprendre et Radio Campus pourrait participer à ce nouveau processus.


Si pendant longtemps Kévin a été plutôt hostile à la manière traditionnelle d’apprendre, il a conscience qu’aujourd’hui les deux peuvent fonctionner ensemble, qu’elles sont mêmes « complémentaires ». C’est en mélangeant les mondes que l’on peut en créer un nouveau et c’est ce à quoi il tente de s’attaquer : « A ma petite échelle, je veux participer à changer le monde ». Kévin croit au réveil des générations, convaincu que la solution se trouve dans l’éducation. C’est aux jeunes de faire bouger les lignes pour que les choses changent, et si l’on en croit ses mots, nous sommes en bonne voie !





 

Propos recueillis par Chloé Blanchon, étudiante en Master 2 Sociologie à l'UJM.

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